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Guillaume Pepy

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Guillaume Pepy, né le à Neuilly-sur-Seine, est un haut fonctionnaire français. Il est président de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) de à . En 2014, à la suite de la réorganisation du groupe public ferroviaire[1], il est nommé président du directoire du nouvel établissement public à caractère industriel et commercial (ÉPIC) SNCF, ainsi que président-directeur général de l’ÉPIC SNCF Mobilités[2]. Il quitte son poste le . Depuis le 26 février 2020, il est président de comité stratégique de Lagardère[3]. Il est également depuis le 30 juin 2020 président d’Initiative France[4] et depuis le 11 septembre 2020, vice-président du Centre national chorégraphique de Biarritz. Par ailleurs, il occupe des fonctions d’Advisor de Salesforce[5] et de Canadian Pension Plan Investment Board[6]. Le 7 juillet 2022, en conséquence de sa prise de la présidence non exécutive du groupe Orpea, il quitte la présidence du conseil d'administration de Lydec au profit de Sébastien Daziano[7].

Jeunesse et études

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Guillaume Pépy naît en 1958. Il a un frère[8]. Son père est avocat, et sa mère travaille dans des institutions culturelles publiques. Son oncle est conseiller d'État[8].

Guillaume Pepy a été scolarisé à l’École alsacienne, à Paris, de la maternelle au lycée entre 1962 et 1975[9]. Il passe alors six mois aux Jeunesses communistes avant de se retirer[8]. Il est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris (section service public, 1979)[10].

Il est reçu à l'École nationale d'administration, promotion Louise Michel (1984). Il défend ce nom de promotion avec son camarade Pierre Moscovici[8].

Débuts professionnels dans les ministères

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À sa sortie de l’École nationale d’administration (ENA), Guillaume Pepy est nommé auditeur au Conseil d’État. Il occupera les fonctions de rapporteur près la Commission de recours des réfugiés et apatrides, ancienne Cour nationale du droit d’asile. Quelques années plus tard, par avancement il est nommé au grade de maître des requêtes au Conseil d’État. De 1987 à 1993, il travaille dans plusieurs cabinets ministériels, d’abord en tant que conseiller technique au ministère des Télécommunications puis à celui du Budget. À partir de 1990, il devient directeur de cabinet du ministre de la Fonction publique Michel Durafour puis de la ministre du Travail, de l’emploi et de la formation professionnelle Martine Aubry[11] entre 1991 et 1993[12]. En février 2021, il démissionne du Conseil d’État[13].

Parcours à la SNCF

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Guillaume Pepy a fait l’essentiel de sa carrière à la SNCF. Il y entre une première fois en 1988 comme directeur de cabinet de Jacques Fournier alors président de la SNCF. Il y revient de 1993 à 1995, en tant que directeur des investissements, de l’économie et de la stratégie auprès de Jean Bergougnoux. À la suite d'un désaccord stratégique, il démissionne et quitte l’entreprise[14],[15]. L’année suivante, il devient directeur général adjoint de la Société française d’enquêtes par sondages (Sofres).

En , Louis Gallois alors président de la SNCF, rappelle Guillaume Pepy à ses côtés pour prendre la direction des Grandes Lignes (TGV). Six mois plus tard, il devient directeur général délégué à la clientèle de la SNCF regroupant toutes les activités liées aux voyageurs (TGV, TER, Transilien...). Il occupe, dans le même temps, les fonctions de président d’Eurostar Group et d’administrateur de Keolis[16].

S’inspirant de l’aérien, Guillaume Pepy développe une politique tarifaire flexible, permettant d’accroître les taux d’occupation des trains[17]. Il est également à l’origine de la création de Voyages-sncf.com dont il a été président de 1998 à 2006[18].

En , Louis Gallois le nomme directeur général exécutif du groupe[14]. Anne-Marie Idrac, présidente pendant les vingt derniers mois (-) du mandat commencé par Louis Gallois, le confirme dans cette fonction[19]. En 2007, il crée Railteam, l’Alliance européenne des opérateurs ferroviaires de grande vitesse[20]. La même année, dans le cadre de la Charte de la diversité, il lance les Forums Égalité & Compétences privilégiant les embauches dans les zones dites « sensibles »[21].

Le , Nicolas Sarkozy, alors président de la République, le nomme à la présidence de l’entreprise publique pour un mandat de cinq ans, lui fixant comme priorités dans sa lettre de mission le développement et la modernisation de l’entreprise[22] et lui demandant de faire en sorte que la SNCF entre « tout entière, dans l'ère du développement et de la concurrence[23] ». Autre enjeu indiqué dans la feuille de route du gouvernement : la négociation d’un « pacte de modernisation sociale » au sein de l’entreprise publique, passant par une baisse de la conflictualité[24].

Dès 2008, Guillaume Pepy lance une OPA sur Geodis[25] suivie de l’acquisition d’IBM Global Logisticien, plateforme mondiale de pilotage des activités logistiques. Il développe également la présence de SNCF à l’étranger : Maroc, Australie, Inde, Chine, États-Unis, Pays du Golfe, Scandinavie[26].

Le , Guillaume Pepy prend position, dans un entretien au journal Le Monde, contre le modèle ferroviaire français existant qui sépare en deux entités distinctes l’exploitation du réseau par SNCF et la gestion des infrastructures par RFF[27]. Préconisant un débat de fond, il contribue ainsi à la réflexion sur la réforme ferroviaire engagée en par les pouvoirs publics dans le cadre des Assises du Ferroviaire[28].

Le , il est reconduit à la tête de la SNCF pour cinq ans par le président de la République François Hollande, afin de poursuivre la « grande réforme ferroviaire » entamée en . Il est donc, à la suite de la réorganisation de la SNCF par la loi du , nommé président du directoire par intérim de l’établissement public à caractère industriel et commercial SNCF, à compter du 1er décembre suivant et président du nouvel EPIC SNCF Mobilités[29].

Le , il annonce qu’il ne sollicitera pas un troisième mandat à la tête de l’entreprise en 2020[30].

Il confirme cette tendance le , quelques mois avant la fin de son second mandat : « comme mes prédécesseurs Louis Gallois et Jacques Fournier, je ne solliciterai pas de troisième mandat »[31].

Parcours après la SNCF

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Depuis le 26 février 2020, il est président du comité stratégique de Lagardère[3].

Il est également depuis le 30 juin 2020 président d’Initiative France[4]. Il déclare le 2 juillet 2020 : « Je veux aider toute personne qui veut créer sa boite »[32].

Le 11 septembre 2020, Guillaume Pepy est désigné vice-président du Centre chorégraphique national de Biarritz[33]. Par ailleurs, il occupe des fonctions d’Advisor de Sales Force[5] et de Canadian Pension Plan Investment Board[6].

En juillet 2022, son nom est proposé pour prendre la présidence du conseil d'administration du groupe Orpea[34] malgré ses liens avec le premier actionnaire du groupe d'Ehpad, le fonds de pension canadien CPP IB[35].

Une gestion controversée

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Guillaume Pepy est accusé par ses détracteurs d’avoir privilégié l’aspect marketing de la SNCF et les investissements d’infrastructures TGV, au détriment des trains régionaux et des trains de banlieue. Entre 2007[36] et 2011[37], le chiffre d’affaires de la SNCF progresse de 16 à 33,5 milliards, dans son budget, 210 millions d’euros sont dépensés annuellement en marketing et lobbying externe.

Dans la même période, ses défenseurs estiment qu’il doit composer avec des syndicats tout-puissants[non neutre] et la mainmise de l’État dans la gestion de la SNCF[38]. Ses défenseurs lui accordent la création de Ouigo, le TGV low cost améliorant l'accessibilité des TGV et le site Voyages SNCF[39].

L’accident du Paris-Limoges en gare de Brétigny-sur-Orge, le , met en lumière le mauvais entretien du réseau ferré français classique (non TGV). Guillaume Pépy assume : "Comme président de la SNCF, je veux faire part d’une extraordinaire émotion"[40]. La SNCF se considère responsable[40] et lance le programme Prisme pour améliorer la maintenance et la sécurité[41]. L’enquête mentionne aussi « un problème de culture collective » à la SNCF[42]. En 2017, des voix se lèvent pour rappeler l’entreprise ferroviaire à ses responsabilités dans l’accident[43]. Le procès n’a toujours pas eu lieu en 2020[44].

D’autres accidents ont eu lieu pendant la présidence Pépy : l’accident d’Eckwersheim en 2015 (déraillement d’un TGV effectuant des essais) et plusieurs pannes importantes dans la gare de Paris-Montparnasse en 2017[45],[46].

Parmi le personnel, Guillaume Pépy est estimé responsable d'un « malaise social profond »[47]. Pour le syndicaliste Didier Le Reste, de la CGT Cheminots, Guillaume Pepy est celui « qui a décidé cette politique de suppression des emplois de cheminots. Il n’a jamais aimé le train, c’est un business man qui n’a eu de cesse de détériorer le dialogue social[48]».

Au milieu des années 2010, il a été décidé de mettre au rebut de nombreux TGV, prématurément, voilà pourquoi les prix déraillent en 2023[49],[50],[51],[52],[53].

Vie privée

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Fils d’un père avocat et d’une mère investie dans des organisations culturelles publiques, Guillaume Pepy a été élevé dans un milieu intellectuel décrit par la journaliste du Monde Raphaëlle Bacqué, comme « très “seventies”, teinté de psychanalyse »[54]. Il suit les pas de son oncle Daniel Pepy, conseiller d’État, premier de la famille à travailler dans la haute fonction publique. Il adhère un an aux jeunesses communistes à 17 ans. Un an plus tard, il se découvre un frère trisomique, décédé un an avant sa naissance : « Au moment où il est mort, ils en ont fait un autre : moi. »[55].

Guillaume Pepy a partagé sa vie avec Richard Descoings, directeur de l’Institut d’Études Politiques (IEP) de Paris (Sciences Po Paris), de 1986 à 2002, date du mariage de ce dernier avec Nadia Marik[56],[57],[58].

Distinction

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Le salaire de Guillaume Pepy en 2015, en tant que président de la SNCF, s’élevait à 450 000 euros par an[67].

Bibliographie

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Notes et références

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  1. « La création du nouveau groupe public ferroviaire », Compte rendu du Conseil des ministres du 15 juillet 2015, sur gouvernement.fr, (consulté le ).
  2. Marc Fressoz, « Le casting du nouveau système ferroviaire français », sur MobiliCités, (consulté le ).
  3. a b et c « Guillaume Pepy entre au conseil de surveillance de Lagardère, Nicolas Sarkozy attendu », sur LExpansion.com, (consulté le ).
  4. a et b « Guillaume Pepy, nouveau président d'Initiative France ».
  5. a et b « Salesforce se dote d'un aréopage de grands dirigeants d'entreprises européens pour soutenir sa croissance sur le Vieux Continent », sur ChannelNews, (consulté le ).
  6. a et b (en) « CPP Investments appoints SNCF's Pepy as senior adviser », .
  7. « Lydec: Daziano remplace Pepy à la présidence du Conseil d'administration », sur Le Desk (consulté le ).
  8. a b c et d Raphaëlle Bacqué, Richie, Bernard Grasset, (ISBN 978-2-246-78913-0)
  9. Colombe Schneck, « École alsacienne, les liens du rang », GQ, septembre 2015, p. 94-98.
  10. Alumni Sciences Po, « l'Association des Sciences-Po - Fiche profil », sur sciences-po.asso.fr (consulté le ).
  11. « Cabinet de Martine Aubry Guillaume Pepy », sur Les Echos, (consulté le ).
  12. « Le SMS d'Aubry à Pepy », Paris Match, semaine du 31 août au 6 septembre 2017, page 28.
  13. Décret du 1er mars 2021 portant acceptation de démission et radiation des cadres d'un maître des requêtes (Conseil d'Etat) - M. PEPY (Guillaume), NOR : JUSE2105630D, JORF n°0052 du 2 mars 2021, texte n° 39. Lire en ligne
  14. a et b « Les petits secrets de Guillaume Pepy, nouveau président de la SNCF », sur Capital.fr, (consulté le ).
  15. « SNCF: les cadres contre Bergougnoux », sur Les Echos, (consulté le ).
  16. Cédric Mathiot, « Heureux qui chemine haut », sur libération.fr, (consulté le ).
  17. « Le casse-tête du yield management version sncf », sur capital.fr, (consulté le ).
  18. Jean-Jacques Manceau, « Voyages-sncf.com file bon train », sur L'Express L'Expansion, (consulté le ).
  19. Renaud Honoré et Christophe Palierse, « Anne-Marie Idrac à la SNCF, Pierre Mongin arrive à la RATP En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/03/07/2006/LesEchos/19700-150-ECH_anne-marie-idrac-a-la-sncf--pierre-mongin-arrive-a-la-ratp.htm#BEdO7m1O8qAZdJBC.99 », sur Les Echos, (consulté le ).
  20. « Guillaume Pépy rêve d'une « RailTeam » européenne », sur Les Echos, (consulté le ).
  21. Bertrand Bissuel, « La SNCF a embauché plus de 1 000 personnes issues des "quartiers populaires" en vingt mois », sur Le Monde, (consulté le ).
  22. « SNCF : Sarkozy envoie une lettre de mission à Pepy », sur Challenges.fr, (consulté le ).
  23. « SNCF : plus d'un milliard de bénéfice net en 2007 », article du 19 mars 2008, sur usinenouvelle.com. Consulté le 5 octobre 2012.
  24. « SNCF: Sarkozy veut "préciser" le cadre du mandat de Pépy », sur lejdd.fr, (consulté le ).
  25. « Le fret, priorité numéro un du nouveau président de la SNCF », sur Les Echos, (consulté le ).
  26. « SNCF Logistics met le cap sur l'international », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  27. Benoît Hopquin et Jean-Michel Normand, « Guillaume Pepy : « Avec notre système RFF-SNCF, le chemin de fer français va dans le mur » », Le Monde,‎ , p. 1-15.
  28. « Assises du ferroviaire : les scénarios qui bouleversent la SNCF », sur Challenges.fr, (consulté le ).
  29. Arrêté du 28 novembre 2014 relatif à l'attribution des fonctions de président du conseil de surveillance, de président du directoire et de président délégué du directoire de la SNCF publié au Journal officiel du 30 novembre 2014.
  30. « Pepy ne sollicitera pas un troisième mandat à la tête de la SNCF », sur Le Monde.fr (consulté le ).
  31. « SNCF : Guillaume Pepy confirme qu'il ne briguera pas de troisième mandat », sur FIGARO, (consulté le ).
  32. Le JDD, « Guillaume Pepy, nouveau président d'Initiative France : "Je veux aider toute personne qui veut créer sa boite" », sur lejdd.fr (consulté le ).
  33. Mediabask, « Un duo Pégard - Pepy à la gouvernance du Malandin Ballet », sur mediabask.eus, (consulté le ).
  34. « Orpea: Guillaume Pepy (ex-SNCF) proposé pour la présidence du conseil d'administration », sur BFM BUSINESS (consulté le ).
  35. « Le manque de transparence de la nouvelle gouvernance d'Orpea pointée du doigt », sur Les Echos, (consulté le ).
  36. « SNCF : un budget 2007 sous le signe du TGV Est et du fret », sur Les Echos, (consulté le ).
  37. webmanagercenter.com et wmc, « Budget 2011 de la SNCF: amélioration de la marge, mais pas assez », sur Webmanagercenter, (consulté le ).
  38. « Pagaille à la SNCF son PDG Guillaume Pepy doit il partir? », Capital le 31 juillet 2017.
  39. « Guillaume Pepy quitte une SNCF métamorphosée », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  40. a et b Le Point magazine, « Brétigny-sur-Orge : Guillaume Pepy impressionne », sur Le Point, (consulté le ).
  41. « La SNCF muscle sa culture de la sécurité », sur Les Echos, (consulté le ).
  42. Brétigny : les dessous d'une catastrophe ferroviaire Les Échos, 18/09/2014
  43. Déraillement à Brétigny : quatre ans après le drame, des victimes dénoncent le comportement de la SNCF FranceTV Info, publié le 12/07/2017
  44. « Catastrophe de Brétigny: un procès en 2021 pour la SNCF et un cheminot », sur LA VDN, (consulté le ).
  45. « Gare Montparnasse : six questions sur la panne qui a paralysé le trafic », sur ouest-france.fr, 03/12/2017 à 14:47.
  46. Valérie Collet, « La SNCF affronte un nouveau week-end à risque », Le Figaro, encart « Économie », samedi 30 / dimanche 31 décembre 2017, page 18.
  47. « SNCF : le successeur de Guillaume Pépy prend ses fonctions dans un climat tendu », sur Franceinfo, (consulté le ).
  48. « Mouvement social à la SNCF : «On assiste à une déshumanisation des trains et des gares» », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  49. Telestar.fr, « Capital : quel est le thème de l'émission de Julien Courbet ce 18 février ? - Télé Star », sur www.telestar.fr, (consulté le )
  50. Voyager en train, « SNCF : pourquoi les prix déraillent ? », sur Voyager en train, (consulté le )
  51. Marie Curet, « Y a-t-il moins de TGV en circulation aujourd’hui qu’il y a 10 ans ? », sur Trans-Missions, (consulté le )
  52. « Transports. Face à l'explosion de la demande, la SNCF manque de trains », sur www.estrepublicain.fr (consulté le )
  53. Savinien de Rivet et Emilie Andrieux, « La SNCF a perdu 105 rames de TGV en dix ans », sur Libération (consulté le )
  54. Raphaëlle Bacqué, Richie, Grasset, 2015, page 59.
  55. Cédric Mathiot, « Heureux qui chemine haut. », sur Libération.fr, (consulté le ).
  56. Raphaëlle Bacqué, op. cit.
  57. Sophie Des Deserts, « Richard Descoings, le fantôme de Sciences Po », in nouvelobs.com, 1er mars 2013.
  58. Le Journal du dimanche, « Les derniers secrets de Richard Descoings », article du 12 avril 2015.
  59. Décret du 31 décembre 2009 portant promotion et nomination
  60. Décret du 30 novembre 2019 portant promotion et nomination
  61. « Pepy va abandonner la présidence d'Eurostar », Challenges,‎ (lire en ligne)
  62. Bertrand Beauté, « Railteam : première alliance ferroviaire européenne », sur L'Usine Nouvelle, (consulté le ).
  63. Suez Environnement – Conseil d'administration, sur suez-environnement.fr. Consulté le 5 octobre 2012.
  64. Institut Montaigne – Conseil d'orientation, sur institutmontaigne.org. Consulté le 5 octobre 2012.
  65. Le Siècle – Conseil d'administration, sur lesiecle.asso.fr. Consulté le 5 octobre 2012.
  66. « Métropole de Lyon. EmLyon : Guillaume Pepy nommé à la présidence du conseil de surveillance », sur leprogres.fr (consulté le ).
  67. « Voici les salaires des patrons des entreprises publiques, 17 juillet 2015 », BFM TV.

Liens externes

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