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Louis Chavignier

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Louis Chavignier
Naissance
Décès
Nom de naissance
Louis Emmanuel ChavignierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Distinction

Louis Emmanuel Chavignier est un artiste et sculpteur expressionniste français originaire du Cantal, né le à Montboudif, mort le à Clermont-Ferrand.

Le Carrousel sauvage, 1964 Symposium international de sculpture,Montréal
Œuvre unique. Il représente à la fois le Christ souffrant, le Christ ressuscité.

Après avoir passé son enfance en Haute-Auvergne, il fait ses études au lycée d'Aurillac[1]. Incorporé pour le Service du travail obligatoire (STO) sous l'Occupation, s'en échappe en décembre 1943 et rejoint le maquis de Saint-Genès-Champespe dans le Puy-de-Dôme[1].

Après la Libération, il entre à l’école des Beaux-Arts de Paris où il se lie d'amitié avec les peintres Zingg et Maurice Boitel.

Élève de Paul Niclausse et de Georges Saupique, il est d’abord lié à la sculpture traditionnelle, d’une part travaillant comme restaurateur aux départements égyptien et chaldéen du Louvre, ainsi qu’au musée Guimet, d’autre part, réalisant de nombreux monuments, surtout des monuments aux morts de la guerre, en particulier dans sa région d’origine

Louis Chavignier quitte l'enseignement officiel et entre dans l'atelier d'Iché qui le rémunère et lui permet de s'affirmer. En 1952, il reçoit le prix Félix Fénéon et débute au Salon des réalités nouvelles, au salon de la jeune sculpture et à la Biennale d’Anvers. En 1957, il obtient, avec Antoine Poncet, le prix de sculpture d’Auvers-sur-Oise puis le Prix André-Susse en 1957.

Louis Chavignier expose aux Biennales de Venise de 1960 et de Saõ Paulo de 1965. Il participe en 1963 au symposium de Yougoslavie puis en 1964 à celui de Montréal. À partir de 1969, il se consacre à l’enseignement, à la Sorbonne, puis à l’École des Beaux-Arts.

Il est nommé Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.

Louis Chavignier était marié à Lucienne Chavignier, originaire de Cheylade, où ils ont restauré une maison. Il meurt brutalement à 50 ans en 1972[1].

« Le beau pour le beau, ça mène à l'esthétisme. Cela ne m'intéresse nullement. Voilà pourquoi mes sculptures ne sont pas rassurantes. Je veux qu'elles donnent de l'homme une image qui fasse peur à l'homme. »

Quelques œuvres

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  • Monument des fusillés de Reims[1]
  • Monument aux morts de Cheylade (Cantal)[1]
  • Monument aux morts d'Altkirch (Haut-Rhin)[1]
  • Jeanne d'Arc, Orléans[1]

Notes et références

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  1. a b c d e f et g Jacques Girard, Hommes et femmes célèbres ou remarquables d'Auvergne, du Bourbonnais et du Vely : dictionnaire biographique et historique, Olliergues, éditions de la Montmarie, , 988 p., p. 323.
  2. « notice patrimoniale IM27012708 », notice no IM27012708, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.

Bibliographie

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  • Henry Galy-Carles, Cinq peintres et un sculpteur - Carlos, Hanich, Perrot, Rozo, J. Weinbaum, Chavignier, dans revue Aujourd'hui, n°24, .
  • Couverture de la Revue de poésie évolutive, Numéro 17, Hiver 1962-63
  • François Mathey, Louis Chavignier: Entretien avec Louis Chavignier. Paris, 1963
  • Donner à voir - Catalogue d'exposition (Paris-1963)
  • Dans L'Atelier du Musée Zadkine - Des sculptures de Louis Chavignier (Musée Zadkine - 1996)
  • 12 regards de la modernité - Catalogue d'exposition (La Courneuve-2001)
Source

Films documentaires

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Liens externes

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