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Elizabeth Gaskell

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Elizabeth Gaskell
Description de cette image, également commentée ci-après
Elizabeth Gaskell peu avant son mariage
Portrait par William John Thomson (1832).
Naissance
Chelsea, Londres,
Drapeau du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande Royaume-Uni
Décès (à 55 ans)
Holybourne, Hampshire,
Drapeau du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande Royaume-Uni
Nationalité Britannique
Activité principale
Romancière, nouvelliste, biographe
Auteur
Langue d’écriture anglais

Œuvres principales

Elizabeth Gaskell, née le à Londres, morte le à Holybourne, près d'Alton dans le Hampshire, est une romancière, nouvelliste, biographe britannique.

Elizabeth Gaskell en 1851, portrait par George Richmond.

Jeunesse et formation

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Elle naît Elizabeth Cleghorn Stevenson au 93 Cheyne Walk, à Chelsea le . Sa mère, Eliza Holland, appartient à une famille influente du West Midlands qui est liée à d'autres familles unitariennes connues, comme les Wedgwood (porcelaine) et les Darwin (naturaliste), mais elle meurt quand Elizabeth est enfant[1]. Son père, William Stevenson (1772-1829), était ministre unitarien à Manchester mais a abandonné la vie religieuse en 1792. Successivement fermier, éditeur, écrivain, il se fixe finalement à Londres en 1806 où il a la charge des Archives du Trésor (Keeper of the Records of the Treasury) ; il se remarie après la mort d'Eliza, en 1814[1].

Elle passe l'essentiel de son enfance dans le Cheshire, où elle vit avec la sœur de sa mère, Hannah Holland (1768-1837), Aunt Lumb, à Knutsford, ville qu'elle immortalisera plus tard dans Cranford (et qu'évoque également Épouses et Filles, sous le nom de Hollingford). Elle est envoyée à douze ans à l'école des sœurs Byerley d'abord à Barford puis à Stratford-on-Avon à partir de 1824, où elle apprend le latin, le français et l'italien. Elle retourne chez son père à Londres en 1828, à la disparition de son frère John Stevenson, qui naviguait pour l'East India Company, mais s'entend mal avec sa belle-mère, une sœur du peintre de miniatures écossais William John Thomson (qui peint un portrait célèbre d'Elizabeth en 1832). En 1829, date de la mort de son père, elle retourne à Knutsford.

Elle a également séjourné un temps à Newcastle upon Tyne chez le révérend William Turner (un unitarien, lui aussi) et à Édimbourg en 1831, où fut peint son portrait par William John Thomson[2].

Cross Street Chapel, vers 1835.

Elle commence à écrire sur les conseils de son mari pour lutter contre l'abattement dans lequel l'a plongée la mort de William, leur unique garçon, décédé à neuf mois de la fièvre écarlate[3].

Cross Street Chapel est un centre unitarien important. Les cercles que fréquentent les Gaskell comportent des dissidents religieux et des réformateurs sociaux, notamment la sociologue et journaliste Harriet Martineau, sœur du philosophe James Martineau ainsi que les écrivains et éditeurs quakers William Howitt (en) et Mary Howitt. Mrs Gaskell est une amie de Charles Dickens et de Charlotte Brontë, et aussi une amie et une admiratrice de Florence Nightingale. La maison qu'elle habite au début des années 1850, 42 (actuellement 84) Plymouth Grove, est le centre vivant où s'épanouissent ses activités religieuses, sociales, littéraires et domestiques[4].

La maison des Gaskell, Plymouth Grove, en 2006, avant restauration par le Manchester Historic Buildings Trust.

En 1855 elle passe quelque temps à Paris et à Londres, où elle apprend la mort de Charlotte Brontë, dont elle écrit la première biographie en 1857, livre qui a joué un rôle significatif dans l'essor de la réputation de la famille de Haworth. En , elle est l'hôte, à Rome, du sculpteur américain William Whetmore Story et y elle rencontre Charles Eliot Norton avec qui elle entretiendra une correspondance continue jusqu'à sa mort[3].

Vie privée

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C'est en allant rendre visite à la fille du révérend William Turner, épouse d'un pasteur unitarien à la chapelle unitarienne de Cross Street à Manchester qu'elle rencontre son collègue William Gaskell[4]. Le , ils se marient à Knutsford, et s'installent 14 Dover Street, à Manchester. William Gaskell est un prédicateur apprécié, un professeur, qui mène une carrière littéraire[N 1]. Après la petite ville provinciale de Knutsford, la « chère vieille triste enfumée sombre et grise Manchester » (« dear old dull ugly smoky grim grey Manchester ») inspire à Mrs Gaskell des sentiments ambivalents, dont Mary Barton et North and South se feront l'écho.

C'est à Dover Street que naissent les trois premiers enfants, Marianne, Margaret-Emily (Meta) et Florence. Les deux suivants, William et Julia naissent 121 Uper Rumford Street[4].

Mrs Gaskell meurt brutalement d'une crise cardiaque, le dimanche , à l'âge de 55 ans, en prenant le thé et au milieu d'une phrase, à Alton, dans le Hampshire. Elle y était allée, accompagnée de ses filles, faire secrètement restaurer et meubler une vieille demeure, officiellement pour la retraite de son mari[4], quoique Mr Gaskell ait continué à vivre et travailler à Plymouth Grove jusqu'à sa mort en 1884 et que la maison n'ait jamais été habitée par les Gaskell[5]. Elle est enterrée dans le petit cimetière de Knutsford, tout près du porche de l'église unitarienne Brook Street Chapel[N 2]. Sa tombe, très simple, est régulièrement fleurie par les admirateurs anonymes de passage.

Regards sur son style

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Illustration de la couverture de Cranford d'Elizabeth Gaskell par George du Maurier (1864)

Avec l'aide de Charles Dickens, qui publie les œuvres de Mrs Gaskell dans son journal Household Words, elle devient célèbre, notamment pour ses histoires de fantômes ((en) ghost stories en anglais). Ces histoires sont très différentes, dans le style, de ses romans industriels et appartiennent au genre du roman gothique.

Bien que son écriture se conforme aux conventions victoriennes (elle signe notamment « Mrs. Gaskell »), Elizabeth Gaskell construit habituellement ses histoires comme des critiques des attitudes de l'ère victorienne, particulièrement celles envers les femmes, avec des récits complexes et des caractères féminins dynamiques. Pour Laurence Lerner[6] elle peut être rapprochée de Jane Austen, « le grand écrivain de comédies sérieuses » et George Eliot, « le grand écrivain de tragédies spirituelles », comblant, en quelque sorte, le vide qui les sépare.

Le style de Mrs Gaskell est célèbre pour l'usage de mots appartenant au dialecte local dans la bouche de personnages de la middle-class et du narrateur.

Mrs. Gaskell se range aujourd'hui parmi les romanciers britanniques majeurs de l'ère victorienne et de la littérature britannique. Un certain nombre d'événements ont marqué le bicentenaire de sa naissance, dont une exposition à Tatton[7] (Knutsford, Tatton Park, et Dunham sont mis en scène dans Cranford).

Le premier roman de Mrs Gaskell, Mary Barton, A Tale of Manchester Life, paraît anonymement en 1848. Les plus connues de ses autres œuvres sont Cranford (1853), chronique savoureuse d'une petite ville du nord de l'Angleterre, sous la forme d'une série de tableaux et vignettes mettant en scène les personnages pittoresques de la petite ville inspirée de Knutsford où elle avait résidé. North and South (1854) et Wives and Daughters (1865). Elle est également l'auteur de Cousin Phyllis (Cousine Phyllis), paru en 1864, appartenant au genre qu'on appelle en anglais « novella », c'est-à-dire intermédiaire entre le roman et la nouvelle, que beaucoup d'admirateurs de Mrs Gaskell considèrent avec intérêt.

Son grand roman Wives and Daughters, an Every-Day Story (Épouses et Filles, une histoire de tous les jours), est publié mensuellement (18 épisodes) par le The Cornhill Magazine d' à . Certains numéros sont donc posthumes et au dernier ne manque, peut-être, qu'une vingtaine de pages. L'éditeur du Cornhill, Frederick Greenwood, ajouta quatre pages pleines de tact et de discrète émotion, suggérant comment le roman aurait fini.

Éditions originales

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Traductions francophones

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  • Mary Barton (1848), (une histoire de la vie à Manchester), traduction française : Mary Barton, roman traduit, préfacé et annoté par Françoise du Sorbier, éditions Fayard, .
  • Cranford (1851-1853), traduction française de Dominique Jean, Aubier-Montaigne 1981. Contient aussi la longue nouvelle (Novella) Ma cousine Phillis ; traduction de Béatrice Vierne, Herne 2009, (ISBN 978-2-85197-906-3).
  • Ruth (1853) (histoire de la rédemption d'une « femme perdue » et plaidoyer pour une attitude charitable), trad. française : Ruth, roman traduit par Aline Azoulay. Éditions Phébus, 2014. (ISBN 978-2-7529-0737-0)
  • North and South (1854-1855), trad. française : Nord et Sud, roman traduit, préfacé et annoté par Françoise du Sorbier. Fayard, 2005. (ISBN 978-2-213-62730-4) (deuxième roman lié à Manchester), le plus populaire de ses romans industriels, et le seul qu'elle se sentait capable de relire.
  • Loïs the Witch (1861), trad. française : La Sorcière de Salem, Corti, 1999
  • Sylvia's Lovers (en), illustré par George du Maurier, (1863), trad. française : Les Amoureux de Sylvia (Fayard, 2012), roman traduit, préfacé et annoté par Françoise du Sorbier. L'histoire se passe dans un port du nord-est pendant les guerres napoléoniennes, dernier roman paru de son vivant.
  • Wives and Daughters, an Every-Day Story (1864-1866). Trad. français de Béatrice Vierne : Femmes et Filles, L'Herne, 2005, (ISBN 2-85197-710-5). Le personnage de Roger Hamley est inspiré par Charles Darwin, si on se fie à une lettre d'Elizabeth Gaskell elle-même.

Recueils de nouvelles

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  • The Squire's Story (1853)
  • Half a Life-time Ago (1855)
  • An Accursed Race (1855)
  • The Manchester Marriage (1858)
  • The Half-brothers (1859)
  • The Grey Woman (1861)
  • The Life of Charlotte Brontë (1857), biographie écrite à la demande de Patrick Brontë, son père, mais qui parut expurgée à la deuxième édition (posthume). Trad. française :Charlotte Brontë, Éditions du Rocher, 2004

Adaptations des œuvres

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Notes et références

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  1. Il est auteur de poèmes, de pamphlets, d'hymnes, et aussi un spécialiste du dialecte du Lancashire.
  2. Son mari, mort en 1884 à Manchester, et leurs deux filles, Julia Bradford, décédée en 1908 et Margaret-Emily en 1913, y sont aussi enterrées.

Références

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  1. a et b Angus Easson 1979, p. 2.
  2. Angus Easson 1979, p. 3.
  3. a et b (en) Edgar Wright, « Elizabeth Cleghorn Gaskell » (version du sur Internet Archive).
  4. a b c et d Angus Easson 1979, p. 4.
  5. Jill L. Matus 2007, p. 21.
  6. Introduction à l'édition Penguin de Wives and Daughters (1969), p. 7. (ISBN 0140430466).
  7. (en) « Tatton celebrates Cranford author Elizabeth Gaskell », sur BBC Local.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Notices dans des encyclopédies et manuels de références

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  • (en-GB) Brian Howard Harrison, (dir.), Lawrence Goldman (dir.) et Jenny Uglow, Oxford Dictionary of National Biography, vol. 21 : Freud-Gibberd, Oxford, Royaume-Uni, Oxford University Press, , 1000 p. (ISBN 9780198614111, lire en ligne), p. 601-608,
  • (en-US) Anne Commire (dir.) et Deborah Klezmer (dir.), Women in World History : a biographical encyclopedia, vol. 6 : Gab-Harp, Waterford, Connecticut, Yorkin Publications & Gale Research, , 817 p. (ISBN 9780787640651, lire en ligne), p. 101-106,
  • (en-US) Jay Parini (dir.), British Writers : Retrospective Supplement III, Detroit, Michigan, Charles Scribner's Sons, , 553 p. (ISBN 9780684316789, lire en ligne), p. 99-113,

Essais et biographies

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  • (en-GB) Miriam Farris Allott, Elizabeth Gaskell, Harlow, Royaume-Uni, Longman for the British Council (réimpr. 1996) (1re éd. 1960), 52 p. (ISBN 9780582011243, lire en ligne),
  • (en-GB) Arthur Pollard, Mrs. Gaskell : Novelist and Biographer, Manchester, Royaume-Uni, Manchester University Press, , 296 p. (OCLC 655550520, lire en ligne),
  • (en-US) Margaret Ganz, Elizabeth Gaskell : The Artist in Conflict, New York, Twayne Publishers, , 328 p. (ISBN 9780829001693, lire en ligne),
  • (en-US) Annette Brown Hopkins, Elizabeth Gaskell : Her Life and Work, New York, Octagon Books, , 408 p. (ISBN 9780374939403, lire en ligne),
  • (en-US) Coral Lansbury, Elizabeth Gaskell, Boston, Massachusetts, Twayne Publishers (réimpr. 1984, 1986) (1re éd. 1975), 152 p. (ISBN 9780805768572, lire en ligne),
  • (en-GB) Winifred Gérin, Elizabeth Gaskell : A biography, Oxford, Royaume-Uni, Oxford University Press (réimpr. 1980) (1re éd. 1976), 360 p. (ISBN 9780198120704, lire en ligne),
  • (en-US) Robert L. Selig, Elizabeth Gaskell : A reference guide, Boston, Massachusetts, G.K. Hall, , 464 p. (ISBN 9780816178131, lire en ligne),
  • (en-GB) Angus Easson, Elizabeth Gaskell, Londres et Boston, Routledge (réimpr. 1991, 2017) (1re éd. 1979), 296 p. (ISBN 9780710000996, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-GB) J.A.V. Chapple, Elizabeth Gaskell : A portrait in letters, Manchester, Manchester University Press (réimpr. 1986, 2007, 2008) (1re éd. 1980), 204 p. (ISBN 9780719007996, lire en ligne),
  • (en-GB) Tessa Brodetsky, Elizabeth Gaskell, Leamington, Warwickshire, Royaume-Uni, Berg Publishers (réimpr. 1992) (1re éd. 1986), 138 p. (ISBN 9780907582830, lire en ligne),
  • (en-US) Patsy Stoneman, Elizabeth Gaskell, Bloomington, Indiana, Indiana University Press (réimpr. 2006, 2013) (1re éd. 1987), 244 p. (ISBN 9780253301031, lire en ligne),
  • (en-US) Enid Lowry Duthie, The Themes of Elizabeth Gaskell, Totowa, New Jersey, Rowman and Littlefield (réimpr. 2017) (1re éd. 1980), 240 p. (ISBN 9780847662241, lire en ligne),
  • (en-US) Eva Figes (dir.) et Jane Spencer, Elizabeth Gaskell, New York, St. Martin's Press, , 178 p. (ISBN 9780312060589, lire en ligne),
  • (en-US) Jenny Uglow, Elizabeth Gaskell : A Habit of Stories, New York, Farrar Straus Giroux (réimpr. 1994, 1999) (1re éd. 1993), 720 p. (ISBN 9780374147518, lire en ligne),
  • (en-GB) Kate Flint, Elizabeth Gaskell, Plymouth, Devon, Royaume-Uni, Liverpool University Press, , 100 p. (ISBN 9780746307182, lire en ligne),
  • (en-GB) John Chapple, Elizabeth Gaskell : The Early Years, Manchester, Manchester University Press (réimpr. 2009) (1re éd. 1997), 528 p. (ISBN 9780719025501, lire en ligne),
  • (en-GB) Josie Billington, Faithful Realism : Elizabeth Gaskell and Leo Tolstoy : A Comparative Study, Lewisburg, Pennsylvanie & Londres, Bucknell University Press & Associated University Presses, , 240 p. (ISBN 9780838754580, lire en ligne),
  • (en-GB) Shirley Foster, Elizabeth Gaskell : A Literary Life, Basingstoke, Hampshire, Royaume-Uni, Palgrave Macmillan (réimpr. 2003, 2014) (1re éd. 2002), 224 p. (ISBN 9780333695814, lire en ligne),
  • (en-CA) Jill L. Matus (dir.), The Cambridge Companion to Elizabeth Gaskell, Cambridge (Royaume-Uni) & New York, Cambridge University Press (réimpr. 2012) (1re éd. 2007), 244 p. (ISBN 9780521846769, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en) Fang Li Veronica Hoyt (dir.), Evil and its Variations in the Works of Elizabeth Gaskell : Sesquicentennial Essays, Osaka, Japon, Kyoiku Tosho, , 576 p. (ISBN 9784271210399, lire en ligne),

Articles anglophones

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Années 1970-1989
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  • Marilyn Butler, « The Uniqueness of Cynthia Kirkpatrick: Elizabeth Gaskell's Wives and Daughters and Maria Edgeworth's Helen », The Review of English Studies, vol. 23, no 91,‎ , p. 278-290 (13 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Barbara Weiss, « Elizabeth Gaskell : the Telling of Feminine Tales », Studies in the Novel, vol. 16, no 3,‎ , p. 274-287 (14 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Carol A. Martin, « Elizabeth Gaskell's Contributions to the Works of William Howitt », Nineteenth-Century Fiction, vol. 40, no 1,‎ , p. 94-100 (7 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • J.A.V. Chapple, « William Stevenson and Elizabeth Gaskell », The Gaskell Society Journal, vol. 1,‎ , p. 1-9 (9 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Alan Shelston, « The Moorland Cottage Elizabeth Gaskell and Myles Birket Foster », The Gaskell Society Journal, vol. 2,‎ , p. 41-58 (18 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Patsy Stoneman, « Elizabeth Gaskell and 'Maternal Thinking' », The Gaskell Society Journal, vol. 2,‎ , p. 81-92 (12 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Barbara Leah Harman, « In Promiscuous Company: Female Public Appearance in Elizabeth Gaskell's "North and South" », Victorian Studies, vol. 31, no 3,‎ , p. 351-374 (24 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Alan Shelston, « Elizabeth Gaskell's Manchester », The Gaskell Society Journal, vol. 3,‎ , p. 46-67 (22 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Helen Kuryllo, « "A Woman's Text in the Wild Zone :" The Subversiveness of Elizabeth Gaskell's Cranford », Utopian Studies, vol. 2,‎ , p. 102-108 (7 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
Années 1990-1999
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  • J A V Chapple, « Before 'Crutches and Changed Feelings': Five Early Letters by Elizabeth Gaskell », The Gaskell Society Journal, vol. 4,‎ , p. 1-27 (27 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Hilary M. Schor, « Elizabeth Gaskell: A Critical History and a Critical Revision », Dickens Studies Annual, vol. 19,‎ , p. 345-369 (25 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Mary Thwaite, « Elizabeth Gaskell and Italy », The Gaskell Society Journal, vol. 4,‎ , p. 57-63 (7 pages) (lire en ligne),
  • Angus Easson, « The Sentiment of Feeling : Emotions and Objects in Elizabeth Gaskell », The Gaskell Society Journal, vol. 4,‎ , p. 64-78 (15 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • John Kucich, « Transgression and Sexual Difference in Elizabeth Gaskell's Novels », Texas Studies in Literature and Language, vol. 32, no 2,‎ , p. 187-213 (27 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Wendy K. Carse, « A Penchant for Narrative: "Mary Smith" in Elizabeth Gaskell's "Cranford" », The Journal of Narrative Technique, vol. 20, no 3,‎ , p. 318-330 (13 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Deanna L. Davis, « Feminist Critics and Literary Mothers: Daughters Reading Elizabeth Gaskell », Signs, vol. 17, no 3,‎ , p. 507-532 (26 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Michael Wheeler, « Elizabeth Gaskell and Unitarism », The Gaskell Society Journal, vol. 6,‎ , p. 25-41 (17 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Jeanette Eve, « The Floral and Horticultural in Elizabeth Gaskell », The Gaskell Society Journal, vol. 7,‎ , p. 1-15 (15 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Anita C Wilson, « Mother and Writer : a Study of Elizabeth Gaskell,s Diary », The Gaskell Society Journal, vol. 7,‎ , p. 67-79 (13 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Ian Campbell, « Scottish Writers, Elizabeth Gaskell and the Industrial Revolution », The Gaskell Society Journal, vol. 8,‎ , p. 98-110 (13 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Anna Unsworth, « Elizabeth Gaskell and German Romanticism », The Gaskell Society Journal, vol. 8,‎ , p. 1-14 (14 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Douglas S Mack, « James Hogg, Elizabeth Gaskell and the Tradition of Oral Storytelling », The Gaskell Society Journal, vol. 8,‎ , p. 70-76 (7 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Marie Fitzwilliam, « The Politics behind the Angel : Separate Spheres in Elizabeth Gaskell's "Lizzie Leigh" », The Gaskell Society Journal, vol. 8,‎ , p. 15-27 (13 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Gabriele Helms, « The Coincidence of Biography and Autobiography: Elizabeth Gaskell's "The Life of Charlotte Brontë" », Biography, vol. 18, no 4,‎ , p. 339-359 (21 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Marianne McLeod Gilchrist, « The Shaw Family of Staten Island : Elizabeth Gaskell's American Friends », The Gaskell Society Journal, vol. 9,‎ , p. 1-12 (12 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Deborah A Logan, « An Unfit Subject for Fiction : Elizabeth Gaskell and the Duty of Silence », The Gaskell Society Journal, vol. 9,‎ , p. 27-42 (16 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Deirdre d'Albertis, « "Bookmaking out of the Remains of the Dead": Elizabeth Gaskell's "The Life of Charlotte Brontë" », Victorian Studies, vol. 39, no 1,‎ , p. 1-31 (31 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Victorian Review, « 'Manning the World' : the Role of the Male Narrator in Elizabeth Gaskell' Cousins Phillis », Victorian Review, vol. 21, no 2,‎ , p. 129-144 (16 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Siv Jansson, « Elizabeth Gaskell : Writing against the Angel in the House », The Gaskell Society Journal, vol. 10,‎ , p. 65-76 (12 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • J. R. Watson, « 'Round the Sofa': Elizabeth Gaskell Tells Stories », The Yearbook of English Studies, vol. 26,‎ , p. 89-99 (11 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Elizabeth Leaver, « What Will this World Come to ? Old Ways and Education in Elizabeth Gaskell 's "My Lady Ludlow" », The Gaskell Society Journal, vol. 10,‎ , p. 53-64 (12 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),

Allusion littéraire

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Elizabeth Gaskell apparaît dans le roman de Nathalie Stalmans, Si j'avais des ailes. Bruxelles au temps de Charlotte Brontë, Genèse édition, 2019.

Articles connexes

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Liens externes

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