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© Sébastien Mathé / OnP

Falstaff dans le rétroviseur de Dominique Pitoiset

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Entretien avec le metteur en scène

04 min

Falstaff dans le rétroviseur de Dominique Pitoiset

Par Marion Mirande

Créée en 1999, la production de Dominique Pitoiset de Falstaff revient sur la scène de l’Opéra Bastille. À l’occasion de la dernière reprise, le metteur en scène évoquait sa mise en scène, débordante de vie et de charme.  


Parlez-nous de votre première rencontre avec Falstaff.

Shakespeare a été ma porte d’entrée dans Falstaff. À l’époque de la création de cette production, j’ai connu de beaux succès au théâtre avec Peines d’amour perdues, La Tempête ou Macbeth. Je sortais de l’école allemande et avais été assistant de Karge et Langhoff puis de Giorgio Strehler, qui, lui-même, avait été assistant de Bertolt Brecht. Mon approche de Verdi s’est ainsi faite via le théâtre concret, post brechtien. Nous réfléchissions sur la médiation d’objets, comment démultiplier les points de focalisation du jeu avec des chanteurs. Ce qui fonctionnait plutôt bien avec Verdi puisque chez lui les déplacements sont musicalisés, dictés par l’écriture musicale.


Comment cette production et son esthétique sont-elles nées ?

J’avais abordé cette commande avec la conviction qu’il ne fallait pas faire quelque chose de trop contemporain, tout en ayant conscience qu’une esthétique élisabéthaine dialoguerait très mal avec la musique de Verdi. Il m’avait semblé intéressant de jouer des décalages en convoquant en scène un univers visuellement plus proche de Verdi que de Shakespeare. C’est une production du siècle passé avec son esthétique, très éloignée de celle de mes projets actuels. Mon parti pris serait différent si je devais remonter l’œuvre. Cependant, en revoyant la scénographie, je lui ai trouvé beaucoup de charme et me suis replongé dans le projet comme on redécouvre une vieille bande dessinée laissée sur une étagère, avec beaucoup de plaisir.

Cette scénographie est pleine des fantômes de ceux qui l’ont habitée, et ils sont nombreux. À l’opéra, l’histoire des reprises est chargée de mémoire et d’humanité. Si la production a fonctionné et perduré, c’est grâce à la communauté des artistes et des services techniques qui ont maintenu le propos vivant. C’est une chose que nous, metteurs en scène, ne voyons pas. Une fois la première passée, nous tournons généralement la page, nous relâchons la pression et passons à autre chose.
Dominique Pitoiset et Varduhi Abrahamyan (Mrs Quickly) en répétition
Dominique Pitoiset et Varduhi Abrahamyan (Mrs Quickly) en répétition © Eléna Bauer / OnP

De quelle marge de manœuvres disposez-vous lors d’une reprise ?

Les ajustements se font toujours en fonction de la relation qu’entretiennent les nouveaux chanteurs avec leur rôle, de ce que permet leur interprétation, de la façon dont ils bougent. Avec le temps, j’ai appris à les observer. Cela me permet de faire des ajustements et de les guider sur des voies évolutives. Si vous regardez l’histoire des reprises de cette production, nous avons eu des Falstaff et des Alice, par exemple, très différents. Il faut être à l’écoute des singularités et des demandes des artistes. L’opéra est un monde où, avec des temps de répétition très courts, chacun joue sa côte en bourse, la peur au ventre. Au fil des années et des projets, mes propres peurs se sont doucement effacées, et j’ai aujourd’hui grand plaisir à accompagner les interprètes pour qu’ils se confrontent plus paisiblement à leurs craintes.


Pourriez-vous nous glisser un mot sur le personnage de Falstaff ?

En ouvrant l’album des souvenirs de cette production, je repense au film d’Orson Welles, et à cette scène géniale, d’une grande justesse dans le jeu, lorsque le jeune roi accède au trône. Falstaff, qui le connaît bien, est présent dans la foule et lui fait signe, essayant d’attirer son attention. Or le souverain fait semblant de ne pas le voir et l’ignore magistralement. Ce plan résume à lui seul ce qu’est Falstaff - un bouffon pour qui le monde n’est qu’une farce - et correspond, je crois, à ce qui a profondément touché le maestro Verdi.

Dessine-moi Madame Butterfly

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Une minute pour comprendre l’intrigue

1:07 min

Dessine-moi Madame Butterfly

Par Octave

Pour écrire Madame Chrysanthème, Pierre Loti a puisé dans les souvenirs de son propre voyage au Japon entrepris en 1885. Pour composer Madama Butterfly, Giacomo Puccini s’est inspiré, quant à lui, des mélodies populaires et des sonorités des voix nippones. Mais dans la littérature comme dans la musique, l’héroïne reste la même : Kiku‑san ou Cio-Cio‑san, une jeune geisha trahie par son mari occidental, symbole de la rencontre entre deux mondes étrangers. La mise en scène épurée de Robert Wilson épouse à merveille l’intensité dramatique et la violence sous-jacente de cette tragédie imprégnée de japonisme.

Imaginaire Faust

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Une œuvre du répertoire racontée dans un poème visuel né de la culture populaire

1:03 min

Imaginaire Faust

Par Octave

« Je veux un trésor, qui les contient tous ! Je veux la jeunesse ! » Frustré par la quête futile du savoir, le vieux savant Faust vend son âme au diable en échange de la jeunesse éternelle et de la belle Marguerite…

Gounod retravaille le mythe popularisé par Goethe pour s’attacher à l’histoire d’amour et magnifie la chute et le salut final de Marguerite. Son choix d’alléger la portée philosophique du récit lui permet de trouver un équilibre entre les scènes où le surnaturel fait appel au grand spectacle et un univers réglé par l’intériorité de l’action et des sentiments. 

Transposé aujourd’hui, le Faust de Tobias Kratzer livre une réflexion sur l’obsession de la société contemporaine pour la jeunesse éternelle. Grâce à un dispositif scénique élaboré, sa mise en scène oscille entre hyperréalisme et magie, entre le monde d’aujourd’hui et l’atmosphère mystérieuse du romantisme allemand.  

La recette du jour : Faust

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Les ingrédients de la mise en scène de Tobias Kratzer

000:47 min

La recette du jour : Faust

Par Octave

© Elena Bauer / OnP

Les projections vidéo de Faust

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Rencontre avec Mathilde Jobbé Duval

04 min

Les projections vidéo de Faust

Par Aliénor Courtin

Mis en scène par Tobias Kratzer pour la première fois en 2020, Faust a véritablement été découvert par le public en 2022. Cette production, revisitée de manière contemporaine, utilise des techniques de son temps : les projections vidéo rythment l’histoire et participent pleinement à la narration. À de l’occasion sa reprise sur la scène de l’Opéra Bastille, Octave a rencontré Mathilde Jobbé Duval, cheffe d’équipe opératrice vidéo-son, qui nous présente plusieurs dispositifs : la caméra live et les projections de face.

Je travaille à l’Opéra depuis 17 ans. Aujourd’hui, je suis responsable de spectacles en tant qu’opératrice son et vidéo. Je n’interviens pas au début du processus de création, mais au moment des premiers filages techniques et des répétitions en scène. Mon travail, avec toute l’équipe, est d’étudier la faisabilité du projet et de mettre tout en œuvre pour qu’il prenne vie. C’est toujours très agréable de participer à des créations parce qu’on travaille vraiment à construire quelque chose avec le metteur en scène et ses équipes.

Pour Faust, le metteur en scène, Tobias Kratzer et le vidéaste, Manuel Braun, ont imaginé un dispositif vidéo ambitieux. Une projection de face sur un tulle couvrant tout le cadre de scène, mêlant des images préalablement créées et des vidéos live.

La plupart des vidéos ont été tournées par drone dans les rues de Paris pendant le confinement. D’autres sont issues de stockshot d’archives. Pour la scène de « La Chevauchée », deux figurants incarnant Faust et Méphistophélès ont tourné les images en costumes sur l’avenue des Champs Elysées, de nuit. Manuel Braun choisit aussi d’utiliser des effets spéciaux pour animer certaines images. C’est le cas du tableau présentant Notre-Dame de Paris en flammes.

Une fois que toutes ces images sont tournées et montées, et que Tobias Kratzer et Manuel Braun ont sélectionné les plans qui apparaissent à l’écran, mon travail consiste à construire la projection et à la rendre la plus réussie possible. J’apporte des corrections de couleurs, d'angles, de recadrage et d'harmonisation des formats. L'essentiel de mon travail est donc préparé en amont du spectacle pour que lors de la représentation, tout s'enchaîne de manière fluide. Puis, pendant le spectacle, je veille au bon déroulement de la diffusion.

L’un des dispositif vidéo le plus utilisé est la caméra live. Les solistes sont filmés en direct par deux cadreurs qui sont deux des figurants jouant les rôles des démons de Méphistophélès. Je suis en contact avec eux pendant toute la représentation pour les aider lors de leurs déplacements et vérifier que le cadre est propre avant d’être projeté live, en fonction du retour caméra que je vois depuis mon poste de régie. Ce dispositif est utilisé dans la scène de « L'air des bijoux de Marguerite », mais aussi dans l'appartement de Dame Marthe ou encore dans le métro.

© Charles Duprat / OnP

Je suis aussi en contact avec la stage manager qui me donne les "top". C’est-à-dire qu’elle m’indique les moments exacts auxquels je dois lancer les images, en fonction des repères musicaux. Dans le cas des scènes live, les enchaînements caméra ont été définis à la création avec la première interprète de Marguerite (ndlr: l'interprète en 2021 était Ermonela Jaho et en 2022, Angel Blue). Les deux artistes n'effectuent pas exactement les mêmes mouvements, il faut donc savoir adapter l’enchaînement des

images en fonction de chacune. Cela reste du direct ! Pour résumer, en tant qu'opératrice vidéo, je suis attentive aux mouvements des artistes et la stage manager, à la musique.

La mise en scène de Tobias Kratzer est très lisible, l'histoire est racontée de façon littérale donc les vidéos sont assez réalistes. Bien sûr, certaines scènes sont plus fantasmées que d'autres comme celle de « La Chevauchée ». Mais cela reste de la vidéo de narration, chaque image fait avancer le récit.

De l’ordre avant toute chose - Entretien avec Ève-Maud Hubeaux

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6:06 min

De l’ordre avant toute chose - Entretien avec Ève-Maud Hubeaux

Par Isabelle Stibbe

La mezzo-soprano Ève-Maud Hubeaux évoque sa préparation du rôle de la Grande Vestale, la mise en scène de Lydia Steier et les particularités musicale de La Vestale, l’opéra en trois actes de Gaspare Spontini.

Les deux visages d’Odette et Odile

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Bleuenn Battistoni répète Le Lac des cygnes

4:45 min

Les deux visages d’Odette et Odile

Par Antony Desvaux

À l’occasion de la reprise du Lac des cygnes à l’Opéra Bastille, Bleuenn Battistoni répète la chorégraphie de Rudolf Noureev aux côtés de ses partenaires Hugo Marchand et Florent Melac.

La danseuse Étoile évoque le personnage double d’Odette et Odile, qui permet de travailler plusieurs facettes : une gestuelle animale, une dimension manipulatrice, et une féminité plus pure.

Elle souligne l’importance de la transmission orale dans le travail en studio, notamment avec la répétitrice Claude de Vulpian.

Elle confie enfin combien la musique du Lac des cygnes s’est inscrite dans son corps au fil des années, en fonction des différents rôles qu’elle a interprétés dans ce ballet.

Podcast Le Lac des cygnes avec France Musique

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Dansez ! Chantez ! Histoires d'Opéra et de Ballet

Podcast Le Lac des cygnes avec France Musique

Par Jean-Baptiste Urbain

Les Voix de la Troupe : Florent Mbia

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5:30 min

Les Voix de la Troupe : Florent Mbia

Par Isabelle Stibbe

L’Opéra national de Paris lance une nouvelle série, Les Voix de la Troupe, pour mieux connaître les talents qui ont intégré le nouvel ensemble lyrique de l’institution.

À l’occasion de La Vestale, Florent Mbia, qui incarne le Chef des Aruspices et un consul, évoque son parcours, de la découverte de sa voix au Cameroun à son entrée dans la Troupe en passant par ses années dans les Chœurs de l’Opéra national de Paris.

Une expérience cathartique - Léonore Baulac répète Barbe-Bleue

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6:24 min

Une expérience cathartique - Léonore Baulac répète Barbe-Bleue

Par Antony Desvaux

À l’occasion de l’entrée au répertoire de Barbe-Bleue, Léonore Baulac évoque le rôle de Judith qu’elle interprète dans ce ballet de Pina Bausch créé en 1977.

La danseuse Étoile incarne une femme qui, poussée par sa curiosité, se confronte à un homme à la fois terrible et manipulateur. Elle souligne la dureté et la cruauté d’une histoire qui fait écho à notre actualité.

Elle explique le rôle central du magnétophone et de la musique de Béla Bartók, et raconte son travail en studio avec son partenaire Takeru Coste.

Elle revient enfin sur la technique d’écriture de Pina Bausch, basée sur la répétition jusqu’à l’épuisement, qui permet de se transcender.

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