Holobande de Freddie Lang

Freddie Lang : Donc j'ai, euh, trouvé cette vieille holobande sur laquelle enregistrer... Écoute, je sais que c'est stupide. Tu peux plus m'entendre, maintenant. Peut-être que c'est plus pour moi. C'est juste que... tu me manques, Lucie, beaucoup plus que tu peux imaginer. Et je peux pas m'empêcher de me sentir responsable. Ils allaient allumer les canons à neige et je savais que t'aimais pas skier, c'est pour ça que je t'ai pas dit que j'y allais. je croyais que tu m'en dissuaderais.

J'aurais dû te le dire, finalement. On est toutes les deux des fortes têtes, mais l'une d'entre nous aurait badiqué et on serait ensemble à l'heure actuelle, d'une façon ou d'une autre. Peut-être que c'est pour le mieux. Ces... gens avec qui je suis ne nous comprendraient sûrement pas. Il a fallu que je sois encore plus forte qu'avant. J'ai dû voler, tuer et, pire encore, cacher qui je suis réellement derrière ce masque. Je suis en vie, certes... mais qui suis-je, désormais ? Est-ce que je suis encore la même Alfreda que tu as connue ? Est-ce que tu m'aimerais encore ? J'espère que tu comprendrais.

Il faut être forte pour survivre, et si ça veut dire jouer les dures et mener une bande de monstres pour traquer les faibles, alors y a pas le choix. <bruits de cris et d'agitation lointains> On dirait que les farçons vont bientôt rentrer. Je ferais bien d'y aller. Remettre mon masque de dure à cuire. J'aurais voulu que les bombes ne t'emportent pas loin de moi, Lucie. Je t'aime. je t'aimerai toujours.